Villa St.-Jean Collège Français |
Editor's Notes:
FRIBOURG, SUISSE
MAISON DE FAMILLE
DE LA
VILLA ST-JEAN
1904
La fondation de la Maison de Famille de la Villa St-Jean a ete l'objet des bienveillants encouragements de S. E. le Cardinal-Archeveque de Paris
Le
Directeur de la Section d'enseignement secondaire francais, Dr. Francois Kieffer |
Le
Recteur du College St-Michel, Dr. Jean-Baptiste JACCOUD |
Les demandes d'admission doivent etre adressees a
M. le Dr. Kieffer, Directeur de la Villa Saint-Jean, boulevard de Perolles Fribourg, Suisse
Lettre de M. Ferdinand BRUNETIERE
de l'Academie francaise
MONSIEUR LE DIRECTEUR,
Je vous remercie de m'avoir communique le plan d'organisation de la Section
francaise que vous vous proposez d'inaugurer, pour la rentree prochaine, au
College de Fribourg ; et, puisque vous voulez bien me faire le grand honneur de
m'en demander mon avis, je ne puis qu'approuver l'heureuse nouveaute du projet.
C'est une << experience >> que vous allez tenter mais dans le
conditions de prudence et de mesure qu'exige necessairement toute experience
de ce genre; et on ne saurait rien imaginer de moins << revolutionnaire
>> mais de plus << moderne >> en meme temps que le programme
que j'ai sous les yeux.
Votre installation de Fribourg vous etablit d'abord comme aux confins de deux
langues, a leur point de recontre ; et ce contact avec l'etranger, que l'on
nous reproche de ne pas prendre d'assez bonne heure (quand nous le prenons) vous
en assurez le benefice a vos jeunes gens.
Vous ne renoncez pas au regime de l'internat, dont on a tant medit chez nous
sans faire attention souvent, a ce que l'on en disait; mais, par l'installation
de la << maison de famille >>, si difficile a organiser dans nos
grandes villes, et pour bien des raisons ! vous l'assouplissez, vous l'humanisez
en quelques sorte, et vous le degagez de ses pires inconvenients.
Vous ne voulez pas faire, et vous ne ferez pas de votre College unde academie
d'athletisme ou de sport, sachant assez que la formation de ce qu'on appelle
<< les hommes >> n'a rien commun avec l'apprentissage d'un cycliste
ou d'un boxeur; mais vous faites sa part, sa large part a l'exercice physique,
au developpement du << muscle >> et de la vigueur corporelle.
Vous ne vous proposez pas d'offrir a des enfants une independance qui n'est
pas de leur age, et bien moins encore d'amenager de telle sorte leurs heures
d'etudes et de repos que le travail leur paraisse un amusement. On n'instruit
pas en divertissant ! Mais vous relecherez quelque chose de l'antique
discipline, et vous ne voulez pas que le college leur soit une caserne.
Vous ne negligerez rien de ce qu'il faudra faire pour leur donner l'instruction
la plus solide, la plus exacte, la plus etendue : mais vous ne serez pas moins
attentif a leur << education >> qu'a leur instruction : vous ne
vous preoccuperez pas moins de la formation du caractere que celle de
l'intelligence : vous ne vous montrez pas moins soucieux de la rectitude et de
la probite de leurs croyances que de la precision et de la diversite de leurs
connaissances.
Et puisqu'enfin ce seront des Francais, vous vous conformerez aux programmes
d'instruction qui sont ceux de nos etablissements d'enseignement secondaires :
mais vous en subordonnerez le cote pratique ou utilitaire " et vous les
acheminerez vers les ecoles ou au baccalaureat par des chemins moins etroits.
Ce ne sont pas les programmes qui importent, mais l'esprit qui en vivifie la
lettre et qui preside a leur application.
Pour vous aider dans cette entreprise, l'Universite de
Fribourg, dont quelques
annees ont suffi a etablir la renomme, ne vous fera certainement pas defait.
Je connais quelques-uns de ses maitres, que je m'honore d'avoir eu jadis pour
eleves. Ce n'est pas seulement un plaisir, c'est un devoir qu'ils se feront, -
un devoir de conscience et une obligation religieuse, - que de contribuer de
tous leurs moyens au developpement de la Section francaise du College de
Fribourg. Et quand le succes aura couronne leurs efforts et les vetres,
Monsieur le Directeur, ce qui, sans doute, ne saurait tarder, il serait presomptueux
a moi de dire que j'en prendrai ma part, mais personne, croyez-le bien, ne
s'associera plus cordialement a votre satisfaction et a leur joie.
Agreez, je vous prie, etc.
Ferdinand BRUNETIERE
4 JUIN 1903.
La section francaise du College de Fribourg.
Le College de Fribourg est un college d'Etat.
Il comprenait jusqu'a present une division de langue allemande et une division de langue francaise suivant toutes les deux les programmes suisses des classes
d'humanites, ainsi qu'une division technique et une division commercial suivant egalement des programmes suisses.
Une nouvelle section et organisee pour donner l'enseignement secondaire d'apres les programmes officiels adopt�s en France.
Le but de cette fondation est d'assurer aux eleves, en meme temps qu'une serieuse
preparation au baccalaureat, le double avantage d'un sejour a l'etranger
et d'un apprentissage reel et effectif de la langue allemande.
Les maitres de dette section son nommes par l'Etat de Fribourg. Ils relevent
du Recteur du College cantonal, mais un Directeur special des etudes veille
a l'application de leur programme particulier, qui est identique a celui des
lycees et colleges de France, etabli par decret presidentiel du 31 mai
1902.
Les cours d'enseignement secondaire de la section francaise du College
cantonal comprennent les deux cycles et les quatre divisions du programme des
lycees. Sans prejudice pour les autres matieres, ils accordent une place
privilegiee aux langues vivantes et completent par des travaux pratiques
l'expose theorique des sciences physiques et naturelles. Ces programmes preparent
donc egalement bien aux carrieres et l'industrie ; ils conviennent non moins
bien aux jeunes gens qui desireraient se vouer a l'agriculture et qui
pourraient ensuite continuer leurs etudes theoriques et pratiques a l'ecole
d'agriculture installee dans les betiments et dependances de l'ancienne et
magnifique Abbaye
d'Hauterive, aux portes memes de Fribourg.
l'Universite de Fribourg permet aux eleves de completer leurs etudes en y
suivant les cours de l'enseignement superieur, soit qu'ils aspirent aux grades
que confere cette Universite (licence et doctorat), soit qu'ils veuillent
subir leurs examens devant une Faculte francaise.
Nous n'en sommes plus, en effet, au temps ou les reglements scolaires,
d'accord avec certaines habitudes nationales heureusement en voie de se
modifier, rendaient l'etranger : <<Une annee a Berlin, a Leipzig ou a
Oxford ne pouvait compter dans la scolarite. Tout sejours a l'etranger, eet-il
ete le plus studieux, le plus fructueux, y faisait vide et reculait d'autant
les examens. >> (M. Liard.)
Dorenavant, en vertu de l'art. 18 du decret du 21 juillet 1897, relatif au regime
scolaire et disciplinaire des Universites, << le Conseil de chaque
Universite determine le temps que les etudiants inscrits peuvent valablement
passer dans une Universite etrangere ainsi que les justifications a produire
a leur retour.
<< Sur le vu de ces justifications, le temps passe par eux a l'etranger
entre en compte dans leur scolarite reglementaire, et ils son dispenses des
droits d'etudes, d'inscriptions, de travaux pratiques et de bibliotheque
correspondant a cette partie de leur scolarite. >>
L'installation de la Maison de famille.
La Maison de famille de la Villa Saint-Jean est destinee a recevoir comme pensionnaires ou demi-pensionnaires les eleves de la section francaise du
College cantonal. A l'instar de ce qui se fair en Angleterre, plusieurs professeurs de cette section, dont quelques-uns son pretres, vivent en famille
avec les eleves.
Les betiments de la <<Villa Saint-Jean >> sont situes au milieu d'un parc de 4 hectares, sur le plateau des Charmettes, qui domaine le cours de la Sarine et d'ou l'on jouit d'un ravissant coup d'oeil sur la ville et les campagnes environnantes ; de belles pelouses qu s'etendent sur la lisiere d'une foret de l'Etat confinant avec le domaine de la Villa offrent un vaste libre aux ebats et aux jeux des eleves. Dans l'amenagement des locaux, on n'a rien oublie de ce qui peut donner satisfaction aux plus difficiles exigences de l'hygiene et de la salubrite.
Pourquoi
la fondation de la Maison de famille ?
Les vices de l'enseignement secondaire en France on ete maintes fois signales
; on a constate et meme exagere l'impuissance de cet enseignement surtout en
ce qui regarde les langues vivantes, nous n'y insisterons pas.
D'ailleurs, la reforme des programmes de l'enseignement secondaire et les
modifications apportees aux reglements des lycees ont eu pour but de combler
les lacunes reconnues et de remedier aux defauts signales. Ces louables
efforts ne sauraient manquer de produire, avec le temps les heureux resultats
si ardemment souhaites.
Aussi bien, ce que l'on se propose a Fribourg ce n'est pas quelque chose
d'identique a ce que font les lycees, mais autre chose que l'on ne pourrait
pas faire en France.
Et d'abord les eleves seront a l'etranger. Les Francais ne sortent pas
assez de chez eux, ne connaissent pas assez pour notre nation, une cause reelle
d'inferiorite dans la lutte qu'elle soutient pour defendre son influence
politique et economique. Or, a Fribourg, nous ne sommes pas seulement a l'etranger,
mais, grace a l'Universite, fondee il y a seize ans, et qui s'est developpee
d'une facon si merveilleuse, attirant des maitres et des eleves de toutes
les parties de l'Europe et meme de l"Amerique, nous nous trouvons dans un
milieu qui est devenu vraiment cosmopolite sans cesser d'etre hospitalier ' ce
n'est pas avec la Suisse seule que nous prenons contact, mais avec le monde
civilise tout entier.
Remarquons immediatement que ce precieux avantage du sejour a l'etranger
n'entraene pas pour les eleves les graves inconvenients qu'on lui a souvent
et justement reproches ' difficulte ou impossibilite de se preparer aux
examens qui ouvrent en France l'entree des diverses carrieres. Non, les
classes de la nouvelle section du College cantonal preparent aussi directement
et aussi rapidement aux divers examens que celles de nos lycees; leurs
titulaires sont pourvus de titres universitaires francais, la direction des etudes
est reservee a un Francais ; les pensionnaires de la <<
Villa-Saint-Jean >> sont bien dans une famille francaise.
En outre, les eleves, a l'ege ou trop souvent leurs camarades des colleges de France ne savent que traduire peniblement, a grand renfort de dictionnaire, quelques pages d'auteurs allemands ou anglais, parleront l'allemand avec aisance et correction et seront capables de faire au moins la correspondance dans une autre langue vivante : anglais, espagnol ou italien. Et ce resultat si desirable ne suppose aucun effort extraordinaire : les classes de langues vivantes, faites par des etrangers enseignant leur langue maternelle et possedant parfaitement la notre, seront deje un grand moyen. Mais de plus, les eleves seront en contact journalier avec des professeurs et des camarades venus des pays de langue allemande ; en dehors des classes d'allemand, ils sont constamment dans l'occasion et souvent dans l'obligation de ne se servir que de la langue allemande ; certains maitres ne leur adresseront meme jamais la parole qu'en allemand. Dans de pareilles conditions, il faudra bien que cette langue devienne pour eux une langue usuelle et non pas une langue de traduction.
Quelques
particularites du regime de la Maison de famille.
On mettra en pratique, a Fribourg, quelques principes nouveaux dont les
meilleures autorites pedagogiques s'accordent a reconnaitre l'application
comme necessaire et urgente.
Nous ne croyons pas qu'elever les enfants a l'anglaise soit un bon moyen pour
en faire des Francais ' nous savons d'autre part que nos vieilles methodes
sont defectueuses par plus d'un endroit ; mais nous ne devons pas meconnaitre
ce qu'elles ont de bon et meme d'excellent ; nous reformerons, nous ne revolutionnerons
pas.
Nos divisions habiteront des locaux bien distincts ' chacune d'elles ne comptera
pas plus de vingt-cinq a trente eleves. Grace a cet effectif restreint, le
maniere de vivre a la << Villa Saint-Jean >> rappellera plutot la
famille que le casernement.
Nous n'aurons pas de maitre d'etudes exclusivement confines dans les
fonctions de la surveillance ; ce sont les memes professeurs qui, a la fois
donneront l'enseignement et suivront les eleves dans leurs etudes et dans
leurs jeux.
Grace a la simplification des procedes pedagogiques et a la presence
constante des maitres parmi leurs eleves, nous retrancherons les heures
mortes dans la classe et dans l'etude, et nous reporterons ces heures sur la recreation
et les exercices physiques.
L'education religieuse.
Faut-il ajouter qu'e la section francaise du College cantonal et a la
<< La Villa Saint-Jean >> l'education et l'enseignement seront foncierement religieux ? La ville de Fribourg est profond�ment catholique ; les
familles auxquelles nous nous adressons desirent pour leurs fils une serieuse
formation chretienne, et nous meme, nous avouons que nous ne saurions pas elever
les enfants pour qu'ils soient des des hommes, si nous ne devions pas en faire
des chretiens
Conditions d'admission ; relations de la direction avec les familles ; cong�s
Conditions d'admissions ; relations de la direction avec les familles; conges
1e L'acte de naissance ;
2e L'acte de baptime, si l'eleve n'a fair sa premiere communion ;
3e Un certification de vaccination ;
4e Les bulletins de l'annee precedente et un certificat de bonne conduite,
si l'eleve sort d'une autre maison d'education.
On n'admet comme demi-pensionnaires que des eleves dont les parents, pere, mere,
grand-pere, grand'mere, oncle ou tante, habitent Fribourg.
La mauvaise conduite, l'insubordination, l'inaptitude aux etudes, une paresse invincible sont des motifs d'exclusion.
Les procedes qui accusent le manque de conscience, le manque de franchise et
de loyaute comme aussi ceux qui tendraient a produire le mefiance reciproque
et a provoquer le desordre son regardes comme faut opposees a l'esprit de
la maison et tres severement apprecies.
Les directeurs de la << Villa Saint-Jean >> se font un devoir de
rendre compte periodiquement aux parents de la sante, de la conduite, du
travail et des progres de leurs enfants ; ces renseignements font la matiere
de bulletins hebdomadaires et trimestriels. En outre, dans les cas de maladie ou
de faute reclamant une sanction de quelque gravite, les familles sont immediatement
averties par la direction.
Outre les grandes vacances (aoet et septembre), il y a un conge de huit jours
au nouvel an et un autre de quinze jours a Paques. Pour le depart comme pour
le retour, les eleves sont accompagnes par un professeur dans les directions
de Paris, Lyon, Belfort et Besaneon, et dans d'autres directions si les parents
en expriment le desir.
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Prix de
la pension et de la demi-pension.
La retribution a fournir annuellement
par les eleves se decompose en deux parties : le premiere, correspondant a
la pension ou a la demi-pension proprement dite, est due a l'econome de la
<< Villa Saint-Jean >>; la seconde, correspondant aux droits
d'inscription ainsi qu'aux frais d'etudes, est due au
College Saint-Michel.
L'econome de la << Villa Saint-Jean >> est delegue pour recevoir aussi le montant de ces droits.
Le taux de cette double retribution est gradue comme suit :
Pension | Demi-pension | Inscriptions | |
Philosophie Premiere | 900 | 450 | 200 |
Seconde Troisieme | 850 | 425 | 150 |
Quatrieme et au-dessous | 800 | 400 | 100 |
Les paiements
s'effectuent comme il est indique ci- dessous:
Le montant des droits d'inscription et des frais d'etudes (200, 150 ou 100 frs
suivant les classes) est payable en une seule fois au 1er octobre ; le somme
versee de ce chef reste acquise au
College Saint-Michel
et ne serait pas remboursee en cas de depart de l'eleve pendant l'annee scolaire.
Le montant de la pension (900, 850 ou 800 frs suivant les classes) et celui de
la demi-pension (450, 425 ou 400 frs suivant les classes) son payables en trois
termes : 3/10 au 1er octobre ' 3/10 au 1er janvier et 4/10 au 1er avril.
Les eleves inscrits qui resteraient pendant les grandes vacances, paieraient,
selon les classes, 150, 135 ou 120 frs pour chaque mois de vacance.
Les jeunes gens qui viendraient a la << Villa Saint-Jean >>, pour
le temps des vacances seulement, paieraient 180 frs par mois.
Tout mois commence est de en entier. Quand un eleve est absent, pendant un
mois ou plus, pour cause de maladie, il est fait une remise du 50 % sur le prix
de sa pension ou demi-pension pendant ce temps.
On comprend dans le prix de la pension : 1e le loyer du lit ; 2e la retribution
due pour l'assistance aux leeons communes de dessin, de chant et de gymnastique
; 3e les fournitures courantes de bureau (papier ecolier, encre et plumes).
Restent en dehors du prix de la pension et de la demi-pension : 1e les livres
et les fournitures extraordinaires de bureau ; 2e les leeons facultatives pour
les matieres classiques et les arts d'agrement ; 3e les frais entraenes par
les manipulations de physique, de chimie et d'historie naturelle ; 4e les
fais'infirmerie et de consultation du medecin ; 5e le blanchissage du linge (5
frs par mois).
Habituellement, les familles deposent a l'economat au commencement de chaque
trimestre les avances d'argent qu'ils destinent a leurs enfants a titre de
frais de voyage, d'argent de poche, etc.
Si plusieurs freres sont meme temps pensionnaires ou demi-pensionnaires, il
est accorde une remise de 15 % au second, de 20 % au troisieme et de 25 % au
quatrieme. Ces remises portent sur le prix de la pension ou de la demi-pension
et non sur les frais accessoires.
Tarif des leeons particulieres.
Matieres classiques. 1er cycle 3 fr. l'heure. 2me cycle, 4 fr. l'heure ______ Arts d'agrement. Musique instrumentale, 1 fr. 50 la demi-heure. Location du piano, 2 fr. par mois. Escrime, 12 fr. par mois. Equitation,......................
|
Trousseau.
L'eleve doit avoir :
3 paires de draps de lit.
10 chemises de jour et 3 chemises longues pour la nuit.
(Voir pour les chemises de jour l'avertissement place a l'article uniforme).
6 caleons
10 paires de bas ou chaussettes de laine.
10 paires de bas ou chaussettes de coton.
18 mouchoirs.
12 serviettes de table.
12 serviettes de toilette.
3 paires de souliers.
1 paire de pantoufles.
Les objets de toilette.
Un appareil << Sandow >> pour exercices d'assouplissement; l'economat se charge de procurer cet appareil � raison de 15 � 20 frs.
La maison de famille fournit le lit avec sommier, matelas, traversin, couvertures et edredon.
Lorsqu'un eleve quitte definitivement l'etablissement, on lui remet son trousseau dans l'etat or il se trouve, a l'exception, s'il y a pass� une ann�e
au moins, d'une paire de draps et de 3 serviettes qui restent acquises a l'infirmerie.
Uniforme.
L'uniforme pour les dimanches et les jours de sortie est celui du College
cantonal. A l'interieur, pour des raisons de culture physique et d'hygiene, on
tient ce que, une fois mis hors d'usage, les vetements apportes lors de
l'admission a la << Villa Saint-Jean >> soient remplaces par le
costume decrit ci-dessous, adapte aux exigences du jeu, des sports et de la
gymnastique.
Ce costume comprend :
Des demi-guetres en cuir ;
Un pantalon large en velours a cetes pour l'hiver et en coutil fort pour l'ete;
Une ceinture large en cuir, a tirette ;
Un maillot de buste en tricot de laine bleue pour l'hiver et en coton raye
blanc et bleu pour l'ete ;
Une vareuse en velours a cetes pour l'hiver et en coutil fort pour l'ete.
(Les chemises de jour doivent etre a cols et a poignets postiches afin que l'eleve
puisse se mettre a l'aise pour les jeux et les exercices physique).
L'economat se charge de faire confectionner l'uniforme d'interieur et
l'uniforme de sortie.
EXAMPLE Documents from 1909
Editor's Note: The following Villa St.-Jean Collège Français was provided by Villa student Vincent Farage (1961- 1962) to Kevin DiPalma and was contained on the CD provided to me.
The images below appear in the best available resolution. Should you have a better copy - please contact me.
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